Ceci est le journal intime de l’oeuvre présentée : le dessin de Martin Pécheur nain oriental. C’est elle qui parle, avec ses mots, pour raconter son histoire.
Beaucoup de couleurs pour une toute petite merveille.
Il y a de par le monde plus d’une centaine de races de Martins Pécheurs. Toutes sont splendides de couleurs et d’élégance, petites bulles d’excentricité chromatique qui filent dans les airs sans vous laisser le temps d’apprécier leur beauté. J’ai le bonheur d’avoir les traits de l’un d’eux. Je suis un dessin de Martin Pécheur Nain Oriental, aussi appelé Martin Pécheur Pourpré.
Mon modèle a conquis le coeur de ma dessinatrice, au premier regard elle en était amoureuse. Tous les oiseaux trouvent grâce à ses yeux, mais pour les martins pécheurs, c’est plus profond encore.
Je suis l’un des derniers dessins de la collection des Oiseaux du Monde et j’arrive alors que ma dessinatrice a déjà de nombreuses plumes à sa galerie. Son trait s’est précisé, la gestion de ses crayons s’est affiné. Elle a compris comment, par la superposition des couches de pigments, m’habiller de la livrée la plus éclatante. Grâce à ce que mes prédécesseurs lui ont enseigné, elle m’offre une forme aboutie et je gagne des concours et des prix.
Modeste dessin d’un Martin Pécheur Nain, la reconnaissance ne change rien à l’affaire. Je suis et je reste l’image d’une petite boule de plumes en une farandole de couleurs.
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